CJUE – AsociaÅ£ia de Proprietari bloc M5A-ScaraA – C-708/18
Décision
Autorité:
Cour de Justice de l'UENuméro:
C-708/18Nom:
Asociaţia de Proprietari bloc M5A-ScaraA Date:
11 décembre 2019 Pays:
RoumanieLien:
Cliquer iciContexte
TK réside dans un appartement, dont il est propriétaire, situé dans l’immeuble M5A. À la demande de certains copropriétaires de cet immeuble, l’association des copropriétaires a, lors d’une assemblée générale qui s’est tenue le 7 avril 2016, adopté une décision approuvant l’installation de caméras de vidéosurveillance dans celui-ci. En exécution de cette décision, trois caméras de vidéosurveillance ont été installées dans des parties communes de l’immeuble M5A. La première caméra était orientée vers la façade de l’immeuble, alors que les deuxième et troisième caméras étaient installées, respectivement, dans le hall du rez-de-chaussée et dans l’ascenseur de l’immeuble. TK s’est opposé à l’installation de ce système de vidéosurveillance, au motif qu’elle constituait une violation du droit au respect de la vie privée.
Ayant constaté que, en dépit de ses nombreuses démarches et de la reconnaissance écrite par l’association des copropriétaires de l’illégalité du système de vidéosurveillance mis en place, ce système continuait à fonctionner, TK a saisi la juridiction de renvoi afin d’enjoindre ladite association de retirer les trois caméras et de mettre celles-ci définitivement hors service sous peine de l’imposition d’une astreinte. Il a, par la suite, été communiqué à TK deux procès-verbaux selon lesquels l’association des copropriétaires a fait désinstaller le système et supprimer les données, mais celui-ci a fait observer devant la juridiction de renvoi que les trois caméras de vidéosurveillance étaient toujours en place.
Ayant constaté que, en dépit de ses nombreuses démarches et de la reconnaissance écrite par l’association des copropriétaires de l’illégalité du système de vidéosurveillance mis en place, ce système continuait à fonctionner, TK a saisi la juridiction de renvoi afin d’enjoindre ladite association de retirer les trois caméras et de mettre celles-ci définitivement hors service sous peine de l’imposition d’une astreinte. Il a, par la suite, été communiqué à TK deux procès-verbaux selon lesquels l’association des copropriétaires a fait désinstaller le système et supprimer les données, mais celui-ci a fait observer devant la juridiction de renvoi que les trois caméras de vidéosurveillance étaient toujours en place.
Apport(s) |
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Intérêt légitime - Mise en place d’un système de vidéosurveillance dans les parties communes d’un immeuble à usage d’habitation - Existence - Condition de mise en balance des intérêts
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Références
Cette décision cite...
> CJUE – ASNEF ET FECEMD – C-468/10 et C-469/10
24 novembre 2011
> CJUE – Rïgas satiksme – C-13/16
4 mai 2017
> CJUE – Breyer – C-582/14
19 octobre 2016
> CJUE – RyneÅ¡ – C-212/13
11 décembre 2014
> CJUE – Google Spain – C-131/12
13 mai 2014
Cette décision est citée par...
> CJUE – Meta Platforms e.a. (Conditions générales d’utilisation d’un réseau social) – C-252/21
4 juillet 2023
> CJUE – Bundesrepublik Deutschland (Boîte électronique judiciaire) – C-60/22
4 mai 2023
> CJUE – Vyriausioji tarnybinÄ—s etikos komisija – C-184/20
1 août 2022
> CJUE – Latvijas Republikas Saeima (Points de pénalité) – C-439/19
22 juin 2021